La Découverte



Quand un grand marin voit que le vent l'emporte
Et que les mâts brisés pendent tous sur le pont
Que dans son grand duel la mer est la plus forte
Et que par des calculs l'esprit en vain répond

Ohohohoh...

C'est le journal savant, le calcul solitaire
Plus rare que la perle et que le diamant
C'est la carte des flots faite dans la tempête
Aux voyageurs futurs sublime testament

Ohohohoh...

Désamparé, perdu, sur la Terre-de-Feu
Il faut cingler au nord pour bien passer ce lieu

O superstition des amours ineffables
Calculs de la science, ô décevantes fables

Seul dans l'Océan, seul toujours, perdu
Comme un point invisible en un mouvant désert...

L'aventurier passe errant dans l'étendue...
Et voit tel cap secret qui n'est pas découvert
Découverte!

Youp!